Menu

Fermer

Logo Marque Bretagne
Ecam Graduate School of engineering Louis de Broglie Rennes

Changement de nom, même ambition !

L'ECAM Rennes devient ECAM Louis de Broglie.

Un nouveau nom, un nouveau logo, mais une mission inchangée : former des ingénieurs passionnés, engagés et déterminés à bâtir le monde de demain.

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, nous vous proposons de découvrir le parcours de plusieurs femmes de l’ECAM Rennes. Enseignante-chercheuse, ingénieure diplômée ou futures diplômées, toutes ont fait le choix de s’investir dans des études scientifiques, prouvant que le talent et la passion n’ont pas de genre. Ces récits illustrent non seulement la diversité des voies professionnelles des femmes dans le domaine scientifique. Et, ils nous rappellent que chaque femme choisissant cette voie contribue à l’évolution de la communauté scientifique.

Claire ROBIN a reçu son diplôme d’ingénieure généraliste en 2019. Elle travaille aujourd’hui à Bordeaux, pour Sabena Technics comme bid and competitiveness manager. Passionnée par les sciences et l’aéronautique, c’est tout naturellement qu’elle s’est orientée vers des études d’ingénieur… Qui l’ont menée à travailler dans la maintenance aéronautique.

Explique-nous ton parcours et ce qui t’a motivé à choisir une filière scientifique à l’ECAM Rennes

Quand j’étais au lycée, j’aimais beaucoup les sciences, la physique, les maths. J’ai toujours eu un esprit assez logique. C’est donc assez naturellement que j’ai décidé de continuer vers des études d’ingénieur. De plus, depuis que je suis petite j’aime tout ce qui se rapproche des avions et des bateaux de course au large. J’avais donc envie de comprendre comment tout cela fonctionnait et m’orienter vers des études d’ingénieur était la meilleure solution pour cela.

Évoluant dans un secteur largement masculin, as-tu été confrontée à des défis spécifiques liés à ton genre ? Comment as-tu surmonté ces défis et quelles leçons en as-tu tirées?

Je pense que les défis pour moi ne sont pas trop présents actuellement mais ont été plus grands quand j’ai commencé à travailler. En effet, mon premier poste consistait à accompagner les lignes de production « avions » pour leur fournir de l’outillage adapté à leur besoin. De ce fait, je côtoyais beaucoup de gens expérimentés de l’aéro qui avaient souvent un à priori sur la « petite jeune qui venait leur apprendre leur métier ». C’est surtout à ce moment que le challenge était grand. J’ai appris à ne pas trop me laisser marcher sur les pieds mais à répondre de façon ferme et agréable. Ça m’a fait grandir professionnellement.

Aujourd’hui, les enjeux sont plus simples, je suis dans un environnement où il y a plus de femmes. J’ai en plus, davantage confiance en mes capacités professionelles, donc je ne me laisse pas faire.

Quelles ont été les réactions de ton entourage professionnel face à ton choix de carrière dans le domaine de la maintenance aéronautique, et comment cela a-t-il évolué au fil du temps?

Je pense qu’au début, comme beaucoup de jeunes, on m’a testée. Mais je pense avoir senti chez certains ce petit déclic quand on a fait nos preuves. La relation professionnelle évolue réellement quand la personne en face nous fait confiance. Par exemple, j’ai senti que chez certains, leur confiance ne serait pas si facile à gagner mais une fois que cela a été fait, j’ai vraiment senti la différence dans les relations pro. Elles se sont apaisées.

En tant qu’ancienne élève, quels conseils donnerais-tu aux jeunes femmes envisageant de poursuivre des études scientifiques ?

Allez-y, foncez ! On dit souvent que les filles sont plus littéraires que scientifiques, ce n’est pas forcément le cas et il est possible d’être une fille et d’aimer les matières scientifiques. En plus, le métier d’ingénieure ouvre des portes qui sont infinies, ce ne sont pas que des métiers manuels.

Rechercher sur l'ECAM

Rechercher

×