Victorien et Juliette sont deux doctorants, arrivés à l’ECAM Rennes il y a quelques mois. Sous la supervision d’Alain-Jérôme FOUGÈRES, Chef du Département Informatique et Télécommunications, ils se sont lancés tous les deux, dans une thèse. Ils reviennent pour nous sur ce choix et leurs premiers pas à l’ECAM Rennes.
Victorien : « Je m’appelle Victorien QUEVIT, j’ai 23 ans et je suis Ingénieur diplômé de l’École supérieure d’informatique électronique automatique (ESIEA) parcours Data Science & IA en alternance chez Orange Business Service ».
Juliette : « Moi, c’est Juliette Grosset, j’ai intégré l’Ecole Nationale de Brest en cycle ingénieur, puis j’ai poursuivi avec un master Systèmes Interactifs Intelligents et Autonomes ».
Victorien : « J’ai toujours été curieux sur tout ce qui touche à l’intelligence artificielle et à ses potentiels d’applications. Ma mission de fin d’études qui consistait en la détection de pannes groupées par des techniques de Big Data et de Machine Learning m’a beaucoup plu et j’ai voulu en découvrir plus ».
Juliette : « Les domaines de l’industrie 4.0, la simulation multi-agents, la robotique, l’autonomie coopérative, et l’IA me passionnent. Mon stage d’assistant ingénieur à l’INRIA où j’ai pu concevoir un algorithme de Machine Learning, n’a fait que renforcer mon attrait pour ce milieu ».
Juliette : « Le sujet de ma thèse est : « Stratégies d’Intelligence Collective pour des Véhicules Industriels Autonomes Efficaces ». C’est une thèse en partenariat avec l’IMT-Atlantique et le laboratoire IRISA (équipe E4SE). L’objectif est d’apporter des contributions scientifiques visant à augmenter l’autonomie des véhicules industriels autonomes (VIA) intégrés dans une flotte à l’aide de stratégies d’intelligence collective ».
Victorien : « De mon côté, ma thèse porte sur le développement de réseaux de neurones convolutifs (Deep Learning) pour détecter et classifier les éléments microbiologiques au sein de l’image d’une plaque de Petri. Ayant pour finalité d’automatiser au maximum les tests microbiologiques requis pour la commercialisation des produits alimentaires, agroalimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques ».
Victorien : « Ma thèse se réalise en collaboration entre le laboratoire de recherche Informatique & Télécommunications de l’ECAM Rennes, l’Ecole des Métiers de l’Environnement, le laboratoire Traitement du Signal et de l’Image (LTSI) de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) et l’entreprise Interlab/Interscience dans le cadre d’une convention CIFRE. Elle est dirigée par Alain-Jerome Fougères (ECAM Rennes), Jean-Louis DILLENSEGER (LTSI) et Emmanuel JALENQUES (Interlab/Interscience), et encadrée par Jean-Marc Laferté (ECAM Rennes) et avec Hayet DJELAL (EME) en co-tutelle ».
Juliette : « Mon Directeur de thèse est Alain-Jérôme Fougères et Jean-Marie Bonnin de l’IMT-Atlantique assure la codirection. Moïse DJOKO-KOUAM est un de mes encadrants de thèse ».
Victorien : « J’ai été très bien accueilli, je suis dans le même bureau que Juliette où règnent la joie et la bonne humeur. Je reste très autonome sur le choix des solutions techniques malgré un contexte industriel précis lié à la convention CIFRE. Après 6 mois de travail, nous avons déjà des résultats très prometteurs et de nombreuses pistes d’amélioration innovantes à explorer ».
Juliette : « C’est une année qui a été riche. J’ai d’abord commencé à appréhender le sujet de ma thèse, avant de pouvoir commencer à simuler et à expérimenter. J’ai même eu l’opportunité de présenter mes premiers résultats de simulation à la conférence ARCI en Andorre, en février, et mes travaux à la Journées Françaises des Systèmes Multi-Agents fin juin à Saint-Etienne, une des conférences organisées durant la Plate-Forme d’Intelligence Artificielle de cette année. »
Juliette : « Je dirai qu’il faut se renseigner sur ce qu’est une thèse : la thèse CIFRE (ce que fait Victorien), la thèse académique (ce que je fais), et la recherche en général. Si cela les intéresse, de ne pas hésiter à en discuter avec des enseignants chercheurs et à regarder des sujets de thèse.
Mais de manière générale, je pense que si on en a envie, qu’on est curieux, ouvert d’esprit et dynamique, il faut foncer ! ».
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