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À l’ECAM Rennes, étudiants et apprentis se voient tous encourager à partir à l’international. C’est un plus sur un CV et aussi une expérience enrichissante. Pour s’adapter aux projets de chacun, permettre d’approfondir un domaine ou obtenir un double diplôme avec une spécialisation, l’école d’ingénieurs travaille sur des parcours personnalisés. Témoignages (Article paru sur Ouest France Communication).

Réaliser un stage ou suivre une formation est une chance pour tout étudiant. L’ECAM Rennes l’a bien compris. L’école d’ingénieurs généralistes propose à tous ses élèves-ingénieurs, y compris à ceux qui suivent des formations en alternance, des programmes internationaux. Pour cela, l’école compte 56 partenariats avec des universités étrangères et bientôt 62 à la rentrée 2022. « Nous proposons différentes formules, rappelle Jelle Lemaitre, directeur des relations internationales et chef du département des sciences humaines à l’ECAM Rennes. Les étudiants peuvent partir pour un semestre ou une année complète afin d’obtenir un bi-diplôme. L’idée est de nourrir la culture internationale de nos étudiants. Les entreprises, notamment les grands groupes, sont en quête de profils ouverts sur le monde ».

Renforcer ses compétences en langues, un plus en entreprise

Étudiante en dernière année de cycle ingénieur généraliste, Camille Lebrun, en témoigne. « Je ne vois pas comment un jeune étudiant peut se lancer dans la vie active sans avoir une expérience à l’étranger ne serait-ce que pour apprendre l’anglais. 60 % de mon temps de travail se fait en langue anglaise ». Actuellement en stage de fin d’études chez Chanel à Paris en tant qu’assistante chef de projets, elle se félicite d’avoir suivi sa Maîtrise en Gestion de l’Ingénierie, à l’université de Sherbrooke au Canada, l’un des partenaires de l’ECAM Rennes. Et l’expérience l’a aussi rendue plus forte. « Quand on part seule, longtemps, il faut apprendre à être rapidement autonome. Cela développe la résilience et la capacité à rebondir. Il faut sortir de sa zone de confort », poursuit Camille Lebrun.

Une expérience également proposée aux alternants

Si pour les cursus ingénieurs sous statut étudiant, un temps d’études ou de stage à l’international est désormais répandu, c’est encore rare pour les cursus par apprentissage car plus difficile à mettre en œuvre. Pourtant à l’ECAM Rennes, le rythme de l’alternance a été réfléchi pour et tous les alternants partent au moins 3 mois consécutifs en stage à l’international. Une partie d’entre eux peut même partir pour un semestre d’études en dernière année. C’est dans ce cadre qu’Arthur Didou, qui suit la formation en Génie Industriel et occupe un poste d’ingénieur Méthode Industrialisation en alternance chez ELM LEBLANC /BOSCH a pu suivre « un programme en développement durable, avec des cours sur le recyclage des métaux à l’université de Tallinn, l’une des meilleures au monde. C’est grâce à l’ECAM Rennes, que je suis parti en Estonie. »

L’opportunité d’un double diplôme

Pour Jelle Lemaitre, la durée idéale d’immersion à l’international est « d’un an. C’est vraiment l’occasion de se plonger dans une culture différente et en un an, nos étudiants peuvent aussi tenter d’obtenir un bi-diplôme. » L’ECAM Rennes en propose 11 à l’international, et bien d’autres en France, puisque des accords existent avec des écoles pour se spécialiser en management, dans le domaine des énergies, du BTP… Pour Jelle Lemaitre, « le double diplôme permet à nos ingénieurs généralistes d’approfondir leurs connaissances dans un domaine particulier qu’ils ont appris à apprécier à l’ECAM Rennes. Cela peut être l’aérospatial, le génie informatique, le BTP, et même des domaines moins techniques comme le management ou encore la finance. »

Des parcours individualisés

Si sur place, se débrouiller fait partie de l’expérience, en France par contre, l’école accompagne les étudiants de A à Z pour bien préparer leur départ, monter les dossiers de candidatures, trouver un logement et surtout identifier les bons parcours. À chacun de choisir ! 83 parcours individualisés sont proposés aux étudiants lors de leur dernière année, en fonction de leur projet professionnel. Année ou semestre dans une université partenaire ou stage de fin d’études : aux étudiants d’opter pour la solution qui leur convient le mieux. Mais tous en témoignent, l’expérience est marquante.Diplômé de l’ECAM Rennes en 2014, François Simand a fait son stage à l’international de 1re année de cycle Ingénieur en Nouvelle-Zélande. « Ça a été un déclic pour moi, dit celui qui est aujourd’hui ingénieur des ventes chez LIM Technology à Atlanta aux États-Unis. Je suis arrivé dans un pays avec une culture très différente. Mon anglais était approximatif. J’étais un peu perdu, mais je crois que j’ai encore plus apprécié l’accueil des Néo-Zélandais. Pour mieux m’intégrer, j’ai aussi rejoint une équipe de rugby local… Cette expérience très formatrice m’a donné envie de construire mon avenir à l’étranger ». Et il a façonné la suite de son parcours étudiant vers cette voie en suivant un semestre à l’Université de Cordoba et en faisant son stage de fin d’études chez Airbus en Allemagne. Rencontres humaines, découvertes de paysages fabuleux… Les immersions à l’international renforcent souvent le goût du voyage.

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